REMI CASE ZAKOBIKE

Cela fait un petit moment que je voulais faire un petit article sur ZAKOBIKE. Vous l’avez deviné, il s’agit de l’activité professionnelle de Rémi Case que j’ai vu débuté le vélo sous mon encadrement en minime il y a quelques années.

 

Les débuts était difficile pour Rémi, mais la passion était là. Combien de fois me suis je obstiné à répéter les mêmes petits détails… je ne compte pas le nombre de fois ou je répétais à Rémi :

  • ne garde pas tes mains tout le temps sur les cocotes,
  • change de vitesse de temps en temps,
  • reste dans les roues, ne roule pas un mètre à coté des roue tu va prendre froid
  • ne démarre par toutes les côtes au sprint…
  • pense à manger quelque chose avant la fin de la sortie

Rémi a participé à tous mes stages et c’est là que les autres coureurs du club l’ont surnommé Zako… un petit nom sympa qui donna lieu à de grands moments. Je me rappel encore du stage sur lequel Rémi avait remporté la simulation course. Le soir en rentrant, c’est en chanson que Rémi fut accueillit. Ce jour là, le surnom ZAKO était définitivement adopté par Rémi et tous les membres de l’équipe.

Bref, malgré ses difficultés à se familiariser avec les techniques de courses, Rémi à fait preuves d’une persévérance qui lui à permit de s’appuyer sur sa passion pour trouver une voie professionnelle.

J’ai été très impressionné par Rémi le jour ou il a terminé l’Etape du Tour Issoire St Flour sous la pluie et dans le froid. Plus de 200 km dans des conditions cataclysmiques. Ce jour là, beaucoup de coursier plus fort avaient baissé pavillons là ou Rémy avait endurer la souffrance sans broncher, ce jour là doit être gravé dans les neurones de Rémi comme les hiéroglyphes sur le granit des temples égyptien.

Bref, c’est avec une certaine fierté que je vois Rémi s’épanouir dans son activité et sa passion. Le rôle d’un éducateur sportif n’est pas uniquement se débusquer des talents qui deviendront des champions, mais bien de faire émerger chez les jeunes une voie d’épanouissement. Vu sous cet angle, Rémi illustre une autre facette du métier d’éducateur sportif, celui de susciter la passion.